1 mars 2010
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J’ai cherché mes appuis au début.
Au fur et à mesure j’ai senti une prise cramoisie et sombre.
Je l’ai caressée, effleurée.
C’était lourd et calme. Un animal sans doute, usé.
J’ai gravé dans la chair et trouvé plus de profondeur, jusqu’à la moelle, le ventre, les yeux.
Je repousse ses côtes bleues et appelle.
J’empoigne cette expression et supplie. C’est fort.
Désormais je végète.
Grouille, ante, marche contre le sol. Le ventre du monde. Je sentis. La tête belle à ronde.
Mary
21 février 2010