Le matin au réveil, une impression étrange, que ce rêve sensuel était presque réel
Nous étions enlacées, nos esprits éclairés, nos corps à fleur de peau et remplis de chaleur
Les yeux à peine ouverts, la bouche desséchée, j’entendais les battements de mon cœur
Ces émotions devaient durer encore, je ne pouvais pas me défaire de cet instant charnel.
Telle une plume, fine et légère, la bouche se détend
Tel un souffle, fort et profond, le regard est confiant
Telle une vague, douce et puissante, la main se tend
Telle une flamme, chaude et ardente, le cœur s’éprend
Dans ce mouvement, toutes les parties du corps se confondent et s’effleurent tendrement
Elles virevoltent, s’entrecroisent, s’harmonisent, elles entrent dans la danse
On s’embrasse, on se touche, on se caresse jusqu’à entrer dans une longue transe
Ou la sève s’écoule, ou l’amour présent vient faire vibrer nos chairs dans ce bouleversement.
Nous étions là, ensemble, dans ce monde onirique
Pour partager, sans fin, quelques instants magiques.
Anmary
5 mars 2010