14 mars 2010
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Le ventre, le sol, le genou contre la tête,
La chaleur de ta main,
La douceur, la chaleur des corps entremêlés.
L’abandon à une main inconnue,
Une cuisse qui rêve de voyage
Et l’œil qui regarde le tas de chair.
Le corps contre le sol et les genoux en l’air
La peau contre la tête de l’autre
Instable et remuante
Le ventre contre le sol, le ventre du monde.
Des extraits de corps sur un plateau
En face des fauteuils vides.
Lise
21 février 2010
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Textes 21.02.10
12 mars 2010
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Enraciné dans la terre nourricière,
Un arbre s’élance,
Se jouant des minutes qui passent,
Des différences, facteurs d’unité, de la proximité,
Et du mystère des corps mêlés.
Il vit
Thérèse-Anne
21 février 2010
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Textes 21.02.10
11 mars 2010
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23:00
Petite bulle de plaisir qui me permet de replonger pour un instant dans un monde de sensations où je m'oublie pour mieux sentir et ressentir, sensualité, plaisir, désir, dialogues de corps sans interdit, langage des âmes.
Je nous trouve tous très beaux dans cette danse de liberté.
Marie-Claire
10 mars 2010
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Inspiration
9 mars 2010
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La marche du monde grouille de ressentir les ventres contre le sol.
Le corps incarne, la parole permet l'expression, la déclamation.
L'intériorité peut être braises, cratères, jaillissements d'eau, arche des vertèbres. Le silence du corps, sa quiétude donnent accès à sa vision : main, lumière, ombre...
Le corps est l'interface, il est constitué de surfaces, de replis, de ventres. Il abrite l'enfant, le devenir et ouvre la cage pour que l'oiseau s'envole.
La liberté permet la libre circulation de l'eau, individuelle sous l'omoplate striée et collective avec des pièces d'acteurs.
Annie
21 février 2010
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Textes 21.02.10
5 mars 2010
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Le matin au réveil, une impression étrange, que ce rêve sensuel était presque réel
Nous étions enlacées, nos esprits éclairés, nos corps à fleur de peau et remplis de chaleur
Les yeux à peine ouverts, la bouche desséchée, j’entendais les battements de mon cœur
Ces émotions devaient durer encore, je ne pouvais pas me défaire de cet instant charnel.
Telle une plume, fine et légère, la bouche se détend
Tel un souffle, fort et profond, le regard est confiant
Telle une vague, douce et puissante, la main se tend
Telle une flamme, chaude et ardente, le cœur s’éprend
Dans ce mouvement, toutes les parties du corps se confondent et s’effleurent tendrement
Elles virevoltent, s’entrecroisent, s’harmonisent, elles entrent dans la danse
On s’embrasse, on se touche, on se caresse jusqu’à entrer dans une longue transe
Ou la sève s’écoule, ou l’amour présent vient faire vibrer nos chairs dans ce bouleversement.
Nous étions là, ensemble, dans ce monde onirique
Pour partager, sans fin, quelques instants magiques.
Anmary
5 mars 2010
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Inspiration
4 mars 2010
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11:08
Le ventre contre le sol, je m’abandonne, je me laisse aller,
Je me sens bien, j’ai tout bougé.
Demain est hier, ma peau neuve me donne le vertige, mon cœur plein de larmes retrouve ces racines, et dans ce visage qui me regarde, j’y trouve, au-delà de la pudeur, toute la joie qui me porte.
Danielle
21 février 2010
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Textes 21.02.10
4 mars 2010
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Il faut faire vite, il est grand temps
Trop occupée, je n’ai pas le temps
Passer du temps à rêvasser, prendre le temps de se poser
Tu as grandi, le temps passe vite
Sans intérêt, tu perds ton temps
Passer du temps à réfléchir, prendre le temps de réussir
On a réduit le temps de travail
Voilà encore une belle trouvaille
Passer du temps à se détendre, prendre le temps pour entreprendre
On se souvient du temps des cerises
Ou le temps qui passe n’est plus de mise
Passer du temps à ne rien faire, prendre le temps pour enfin se plaire
Anmary
4 mars 2010
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Inspiration
3 mars 2010
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14:44
Le corps asymétrique,
le visage bancal,
les vertèbres endommagées
et les minutes passent.
Le cratère est en feu,
la mort.
Le mystère,
la douceur,
l'amour.....
et …...toujours..... repartir !
Hélène
21 février 2010
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Textes 21.02.10
3 mars 2010
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L’artiste a travaillé avec tant de passion
Qu'il a réveillé en nous cette fascination
Quel éclair de génie, on en perd la raison
La tête dans les étoiles, les pinceaux à la main et les yeux sur la toile
Il a peint d’un seul trait ce corps de femme, ce corps de flammes
Si je l’avais créé, je n’aurais rien changé
Tant de féminité dans ce corps de beauté
Une telle inspiration nous fait encore rêver
L’esprit émerveillé, le cœur battant chamade et des gestes précis
Il a sculpté d’un trait ce corps de femme, ce corps dans l’âme
Il a galbé ses hanches, il a formé ses seins
Il a imaginé la chute de ses reins
Dans un dernier soupir, la naissance d’une main
Et d’une dernière touche pour finir ce chef d’œuvre
Il a su lui donner vie et fécondité
Anmary
2 mars 2010
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Inspiration
3 mars 2010
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11:04
J’écris sur un genou, je pars
Dans l’évasion, le sol glisse sur mon lac.
Je suis seul à traverser cette mêlée,
Cette mer de corps, ces bulles moelleuses
Où clapote l’autre.
Tout mou tout sensuel,
Bleues les couches grasses me font pâlir.
Alors,
Je t’appréhende de façon naturelle.
J’écris sur un genou, sur un sein que j’adore avec une vitesse neuve.
Ma pensée fléchit quelque peu, je me demande.
Qui est vertèbre
Qui est peau
Qui est
Qui est grasse carcasse
Qui lèche vraiment,
Fort comme Dionysos.
J’écris sur une rotule.
Nicolas
21 février 2010
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Textes 21.02.10