27 février 2010
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Inexorablement, le goutte à goutte du temps
Les marées du ventre, le squelette qui danse
Au rythme du silence
Les vertêbres comme des algues se donnent
Au velours, à l’odeur de la pomme
Sensualité des mains quand elles nous parlent
Quand elles essuient avec tendresse les larmes
Courbes d’un corps en apesanteur
Adresse aux ombres tes prières et tes peurs
Redeviens l’enfant au sommet de l’arbre
Fou de joie, de vie, quel vacarme !
Les doigts qui nous touchent posent sans cesse la même question
Depuis mille ans déjà les mêmes gestes, pour ce même abandon
Pour accueillir en soi la marche grouillante des sensations
Et nous unir enfin à notre humanité vibrante d’émotion
Myriam
23 février 2010
Published by culture et handicap
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Inspiration